L’humanité de notre visage est toujours incertaine. C’est quelque chose maladroit malaxé dans la glaise des joues, un rien et ça bascule autrement, ça ne ressemble pas à ce qu’on ne saurait définir autrement que par cela, une reconnaissance, ça ne trouve pas l’entrée dans ce cercle étrange qui ne connait pas son rayon.

On reste au bord de l’humain, on oscille entre fée et crapaud.

Ce qu’on inspire on ne saurait le dire, crainte, répulsion, sentiment de trop de compréhension et de trop peu d’implication, ou bien peut-être tout autre chose, bouffonnerie pure et simple, on a sur le visage quelque chose de monstrueusement pas assez sérieux pour en faire partie.

Tout dépend alors du baiser qui nous attend, tout dépend de la confiance donnée par delà les sorts.

 

Par delà les sorts | 2014 | la tête que ça nous fait | Tags: , ,