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Petite racine, c’est quoi?

Le site d’écriture de Cécile Portier. Les entrées en haut du site vous guident vers les différents projets d’écriture :

- La tête que ça nous fait, tentative d’exploration de nos visages intérieurs (textes/dessins)

- Dans le viseur : écrire à partir de photos orphelines comme si on les avait prises soi-même

- Compléments d’objets : interroger nos manières d’être au monde par le truchement des objets dont nous usons

- A mains nues : rendre compte de rencontres inopinées dans le métro en faisant parler les gens de leurs mains

- Singeries : réflexions sur l’écriture

- Ni l’un ni l’autre : euh, tout le reste

- Traque traces : fiction collective réalisée avec des lycéens en résidence d’écriture de la Région Ile de France

- Etant donnée : web-fiction, fable poétique sur les données numériques

 

Cécile Portier, c’est qui?

C’est  @petiteracine sur Twitter – contact cecile.portier (at) wanadoo.fr

C’est aussi celle qui a écrit ça :

Contact, récit paru au Seuil, puis aux Editions Publie.net en format numérique et impression à la demande

 

 

 

 

 

 

 

Saphir Antalgos, travaux de terrassement du rêve, paru aux Editions Publie.net en format numérique et impression à la demande

 

 

 

 

 

 

 

Plus, des textes sur remue.net, la revue d’Ici là, la revue Ce qui secret, …

Plus, des performances/lectures, des choses comme ça

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pourquoi ce nom de Petite racine?

- Pour la fleur des pendus

- Pour celle, mathématique, qui ne tourne pas rond

- Pour celle qu’on enfouit, afin qu’elle refleurisse plus tard, peut-être, et multipliée

- Pour celle, nerveuse, faisant que par le même chemin passe douleur et délice

- Pour Michaux, portrait des Meidosemmes, La vie dans les plis :

« C’est aujourd’hui l’après-midi de délassement pour les Meidosemmes. Elles montent dans les arbres. Pas par les branches, mais par la sève.

Le peu de forme fixe qu’elles avaient, fatiguées à mort, elles vont la perdre dans les rameaux, dans les feuilles et les mousses et dans les pédoncules.

Ascension ivre, douce comme savon entrant dans la crasse. Vite dans l’herbette, lentement dans les vieux trembles. Suavement dans les fleurs. Sous l’infime mais forte aspiration des trompes de papillon, elles ne bougent plus.

Ensuite, elles descendent par les racines dans la terre amie, abondante en bien des choses, quand on sait la prendre.

Joie, joie qui envahit comme envahit la panique, joie comme sous une couverture.

Il faut ensuite ramener à terre les petits Meidosems qui perdus éperdus dans les arbres, ne peuvent s’en détacher.

Les menacer, ou encore les humilier. Ils s’en reviennent alors, on les détache sans peine et on les ramène, emplis de jus végétal et de ressentiment. »