Comme vous le temps s’étire. L’été vous rend nonchalants. Tout vous appartient, vous le savez. Votre jeunesse vous donne toutes les nuits. Vous pouvez les peupler de légèreté, de vitesse, de virées en auto. Votre richesse rend vos journées longues et oisives, où il n’est jamais temps de s’habiller strictement, correctement. Vous connaissez tellement vos dus que vous ne vous en souciez jamais. Tout, en vous, est naturel, de ce naturel que donne l’aisance et la jeunesse.
Vous pouvez occuper toutes les places.
Vos corps sont longs, souples, ils n’ont rien à prouver. Ils ne rentrent pas dans le cadre trop étriqué de mon appareil photo.
Vous ne connaissez pas l’inquiétude, seulement l’indétermination.