Et soudain la sensation d’être vulnérable. Et que cela n’enlève pas la faim.
Il faut se frayer un chemin entre la peur et la faim. Moins qu’un chemin, car : se nourrir suppose l’arrêt, survivre impose de fuir. Tout l’être est tiraillé – il faut pouvoir se poser – ça peut venir de tout côté.
Alors on habite un suspens agile, une immobilité prête à détaler, un séjour sur ressort. La tête que ça nous fait a quelque chose de concentré, centrifuge, sensible de partout et si peu compréhensif.
Nos réponses sont seulement des réflexes.