Laisser tomber les clés à molettes, les tournevis, les équerres.
La poussière retombe sur l’atelier, juste ce qu’il faut pour que la lumière de l’été irise un peu l’oeuvre méticuleuse des travailleuses discrètes.
Il apparaît alors que le texte, lui aussi, est une toile fragile, qui a besoin parfois que l’agitation cesse pour se déployer. Qu’il est, tout comme, un tissu travaillé sans outil, à la main et à la bouche seulement. Bref : un travail qu’on fait dans les coins, avec l’espoir jamais certain d’attraper quelques mouches.
Et puisqu’il faut bien quand même reprendre l’établi, ce sera bien temps de nettoyer au retour. En attendant, je souhaite un bel été à tous ceux et celles qui viendront vrombir un moment par ici.